Justice

Accusé d’avoir fomenté le renversement de Jovenel Moïse, Gérald Nicolas nie ces accusations

Gérald Nicolas est accusé de terroriste pour avoir fomenté le renversement de l’ancien président haïtien Jovenel Moïse. Le quinquagénaire originaire d’Haïti, qui affirme avoir immigré au Canada alors qu’il n’était qu’un bambin, a rejetté d’un revers de main ces allégations et donné sa version en affirmant que c’est un coup monté d’une ex-conjointe.

 

« Je n’ai pas voulu que notre relation aille plus loin, mais elle en voulait plus. Alors elle a dit qu’elle allait se venger et c’est ce qu’elle a fait», a affirmé Gérald Nicolas.

En effet, la Gendarmerie Royale du Canada (GRC), aidée par le Service de police de la Ville de Lévis (SPVL) dans cette affaire, indique que M. Nicolas aurait pris des actions concrètes pour faciliter l’organisation d’un groupe dont l’intention était de participer à un coup d’État contre l’autorité établie.

Toutefois, pour Gérald Nicolas, les propos rapportés par les corps de police ne sont que de purs mensonges. Et toute cette histoire découlerait d’une ancienne flamme qui n’a pas accepté la fin de leur relation.

«Elle a inventé toute une histoire qu’elle a racontée à la police de Lévis en leur disant que j’étais un terroriste. Ce sont des racistes avec un badge qui composent la pice de Lévis», a clamé Gérald Nicolas. L’homme de 51 ans a raconté avoir seulement créé une page Facebook – qui a été effacée depuis – sur laquelle il «incitait les Haïtiens à prendre leur destin en main» et ne pas attendre que les Occidentaux viennent régler leur problème.

Se présentant comme un bon samaritain, Gérald Nicolas a aussi affirmé qu’«Il n’y a pas de complot, je n’ai financé aucune organisation criminelle. Tout ce que je faisais, c’est envoyer de l’argent à des gens dans le besoin, des barils humanitaires et acheter des terres à cultiver», a-t-il soutenu.

Par ailleurs, Gérald Nicolas comparaîtra au palais de justice de Québec, le 1er décembre prochain. Il devrait faire face à des accusations de facilitation d’une activité terroriste, d’avoir fourni des biens à des fins terroristes et d’avoir quitté le Canada pour faciliter une activité terroriste.

RPBS

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