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La députée Marie-Claude Nichols expulsée du Parti libéral du Québec

Une crise éclate au sein du Parti libéral du Québec (PLQ). En conflit avec la cheffe Dominique Anglade, la députée Marie-Claude Nichols a été expulsée du caucus libéral, jeudi 27 octobre. Elle fait désormais cavalier seul à la chambre.

 

La décision est survenue quelques heures après que la députée de Vaudreuil eut été exclue du nouveau cabinet fantôme du PLQ. Elle avait refusé les responsabilités que Dominique Anglade voulait lui confier.

Élue depuis 2014, Marie-Claude Nichols convoitait le poste de troisième vice-présidente de l’Assemblée nationale – poste qui revient à un membre de l’opposition officielle.

Or, son collègue de Viau, Frantz Benjamin, député depuis quatre ans, a manifesté son intérêt pour la fonction et Dominique Anglade a appuyé sa candidature.

La cheffe libérale a proposé à Marie-Claude Nichols des responsabilités au sein de son cabinet fantôme comme pour les autres députés de sa formation. Elle lui aurait proposé le dossier des transports – un dossier qui faisait partie de ses préférences, dit-on au PLQ – et la présidence d’une commission parlementaire.

Mme Nichols a refusé la proposition, déçue de ne pas obtenir la troisième vice-présidence de l’Assemblée nationale. Selon une source libérale, le poste de porte-parole aux transports était en fait son quatrième choix après la troisième vice-présidence, les affaires municipales et l’habitation.

Dans une situation rarement vue, le nom de la députée de Vaudreuil ne figure pas dans la liste des membres du cabinet fantôme diffusée par le PLQ jeudi matin. Le conflit a donc mené à son expulsion du caucus en début d’après-midi.

Marie-Claude Nichols siégera désormais comme députée indépendante. Elle n’a pas retourné les appels du quotidien La Presse. Avec son départ, le caucus libéral compte maintenant 20 membres.

Le printemps dernier, des informations avaient circulé indiquant que la cheffe souhaitait le départ de la députée de Vaudreuil. Mme Anglade avait par la suite déclaré que ce n’était pas le cas.

Au PLQ, des critiques se font entendre au sujet de l’appui de la cheffe à Frantz Benjamin pour la troisième vice-présidence de l’Assemblée nationale.

 

RPBS

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