octobre 11, 2024
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Assassinat de Jean-Jacques Dessalines : Et si l’Histoire nous avait menti ?

Jean-Jacques Dessalines, né le 20 septembre 1758 et mort assassiné le 17 octobre 1806, à l’âge de 48 ans, est considéré, et à juste titre, comme le père fondateur de la patrie Haïtienne.

 

 

 

À propos de sa mort, la leçon a été bien apprise par presque tous les haïtiens, qui reconnaissent que ce dernier a été assassiné au pont rouge suite à une embuscade.

 

 

 

Une autre version de l’histoire jusqu’ici méconnue du grand public, soutient que Dessalines ne serait pas mort au Pont-rouge.

 

 

 

Joint par la rédaction de Radio PBS, le médiateur social et culturel, Charles Yvon, de l’Organisation de Gestion de la Destination du Nord (OGDNH), a accepté de partager quelques anecdotes pour le plus “surprenant” sur la vie de Dessalines ainsi que certaines causes “inconnues” (du grand public) de son assassinat.

 

 

1)  Le rôle de « Toya » dans sa vie

Victoria Montou, dite « Toya » ou « Tante Toya » était la tante de Dessalines, qui la considérait comme sa deuxième mère. Femme énergique, elle était astreinte quotidiennement au rude labeur des champs. Elle aurait transmis à Jean-Jacques Dessalines sa culture africaine, et aurait donc joué un rôle important dans la construction de son personnage.

 

 

 

2)  La curiosité de sa femme, l’une des causes de sa mort?

La femme de Dessalines, voulant profiter de l’absence de ce dernier, parti très tôt le 17 octobre 1806, a fait incursion dans une chambre dont l’accès lui était interdit par l’Empereur.

Étonnée et surprise de voir son mari, couché et immobile au milieu de la salle, elle ne put s’empêcher de crier “Dessalines‘’. Ce faisant, elle brisa le lien de protection entre le petit bon ange et le gros bon ange de ce dernier. Ce qui fut fatal à Dessalines.

 

 

 

3)  Sa mort liée à une vengeance     

Non seulement liée au complot concocté par ses généraux parmi lesquels : Alexandre Pétion, Jean-Pierre Boyer, André Rigaud et Bruno Blanchet qui servaient d’intermédiaires entre tous, sans oublier Henri Christophe qui se trouvait dans le nord du pays, la mort de l’empereur serait aussi l’histoire d’une vengeance.

On prétend que le général Vaval, chef des révoltés dans le Sud a participé à l’assassinat de Dessalines pour se venger de ce dernier. Il l’avait hébergé en septembre 1806 et Dessalines en avait profité pour dépuceler et violer sa fille de 15 ans.

 

 

 

4)  Les sociétés secrètes citées dans sa mort

Dessalines, dit-on était en conflit ouvert avec certains adeptes des sociétés secrètes : « Codou, Chanpwèl et Bizango » qui savaient pour ses secrets mystiques. Dirigés par un houngan appelé Yayou, certaines sources font croire qu’ils étaient présents au Pont-rouge pour neutraliser les pouvoirs mystiques de Dessalines, le mutiler, le décapiter et partir avec sa tête.

 

 

 

5)  Il aurait été empoisonné Chez Pétion

Une autre version de l’histoire nous apprend que Dessalines ne serait pas  mort au Pont-rouge, mais de préférence Chez le général Alexandre Pétion.  Il aurait bu un verre de vin empoisonné servi par le prêtre catholique, Corneille Brel, en qui il avait une grande confiance. Son corps sans vie aurait été remis à la bande de Yayou qui l’aurait décapité et découpé en morceaux pour le transporter au pont-rouge.

 

 

 

Si autant de mystères planent sur la façon dont serait mort l’Empereur Jacques 1er, il ne fait aucun doute qu’il est celui qui a conduit l’armée indigène à de grandes victoires jusqu’à faire d’Haïti, la première République noire indépendante.

 

 

RPBS

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