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Jean Charles Moïse recadre le Secrétaire Général de l’ONU Antonio Guterres

À travers une lettre ouverte datant du 20 septembre 2022,  adressée au Secrétaire Général des Nations Unies, le leader du Parti Pitit Dessalines, invite Antonio Guterres à reconsidérer et réviser sa prise de position radicale, unilatérale et catégorique sur les causes réelles et profondes de la crise généralisée qui sévit dans le pays.

 

 


L’ancien sénateur Jean Charles Moïse a pris le contre pied des déclarations du numéro un (1) des Nations-Unies faites sur France 24 et RFI. Dans cette lettre ouverte, l’ancien parlementaire s’est insurgé contre les propos incendiaires de Guterres qui faisaient croire que les milliers de manifestants crachant leur colère à Port-au-Prince et dans les villes de province seraient des gangs.

 

 

De plus, “le responsable de l’organisation onusienne a laissé entendre que la finance contrebandière serait derrière ce soulèvement général. Il a estimé que l’État haïtien ferait mieux de subventionner les familles à la place du carburant et que des élections seraient possibles avec ce gouvernement”.

 

 

En réaction, le secrétaire général du parti politique Pitit Dessalines qualifie les propos de Guterres d’« insultants et de révoltants » pour la conscience des citoyens dont la vie a été pourrie par des décisions prises contre leurs intérêts.

 

 

« Les manifestants d’Haïti ne sont pas des gangs » rétorque Jean Charles Moïse. C’est le peuple qui exerce ses droits constitutionnels et inaliénables reconnus par la constitution haïtienne en son article 31.

 

 

L’ancien Sénateur, toujours dans la lettre, rappelle au Secrétaire Général que l’ONU est présente en Haïti depuis 1990 sans interruption sur plusieurs appellations; Minustah, Minujusth, Binuh ainsi que Core Group, les gangs armés sont nés sous leur égide et leur fédération a été saluée publiquement par Helen Meagher La Lime, représentante spéciale et cheffe du BINUH.

 

 

Monsieur Moïse rejette également d’un revers de main les arguments « infondés » de Guterres justifiant l’augmentation déraisonnée et vertigineuse des prix des produits pétroliers alors que la grande partie de la population croupit dans une misère abjecte.

 

 

Sur la nécessité d’envoyer une force onusienne en Haïti, Jean Charles Moïse rappelle au Secrétaire Général que toutes les missions de l’ONU ont échoué en Haïti et seront toujours vouées à l’échec, ajoute-t-il.

 

 

L’ancien maire de Milot renouvelle l’engagement du peuple haïtien de continuer la lutte pour restaurer la souveraineté nationale et la mise en place d’un gouvernement de transition qui aura pour mission de prendre en compte les revendications populaires et organiser des élections libres, honnêtes, inclusives et démocratiques.

 

 

JB

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