Politique

Moïse Jean-Charles et les mobilisations de rues, une histoire sans fin

(Port-au-Prince)- Avec les mêmes revendications, l’ancien sénateur Moïse Jean-Charles prévoit de reprendre bientôt, les mobilisations populaires pour cette année. La vie chère, l’inflation, l’insécurité et le kidnapping ont été et seront les dénonciations du leader de Pitit Dessalin. Il annonce la reprise des mobilisations ce mardi 24 janvier 2023.

 

“ Nous allons poursuivre les mobilisations jusqu’à ce que le gouvernement, l’élite économique, et les banques commerciales comprennent l’urgence de la crise qui secoue le pays “, déclare tout de go Moïse Jean-Charles. Cependant, l’ancien Sénateur se dit réticent quant à la date de la relance des manifestations par rapport à l’attachement de la population au programme humanitaire “ humanitarian parole “, lancé par l’administration Biden.

“ Je veux laisser le temps aux Haïtiens intéressés par le programme humanitaire de se procurer des documents de voyage dont ils ont besoin, pour ne pas être accusé  d’avoir boycotté le programme.”, explique le leader de Pitit Dessalin. Toutefois, il rappelle à tous ceux qui veulent bénéficier du programme humanitaire de se rappeler qu’il y a un pays et une idée Dessalinienne à défendre peu importe où qu’ils aillent.

Moïse Jean-Charles se dit satisfait des mobilisations antérieures qui, selon lui, à pu placer Haïti au centre de certains débats mondiaux. “ Les États-Unis qui avaient l’habitude d’humilier Haïti, a repensé sa politique envers le pays “, dit-il en guise d’exemple.

Par ailleurs, face aux déclarations de l’ambassadeur Russe devant le conseil de sécurité de l’ONU, à travers lesquelles il a présenté le porte-parole de la Fédération des gangs armés « G9 en fanmi e alye», Jimmy Cherizier alias Barbecue comme un révolutionnaire, qui défend les quartiers populaires en empêchant les homicides, le kidnapping entre autres, Moïse Jean-Charles dit partager cette idée. “ Il faut que l’insécurité en Haïti soit abordée dans son intégralité. Exécutez Barbecue, il y en aura d’autres. Ce sont les facilitateurs issus du gouvernement et du secteur économique qu’il faut réprimander “, explique l’ancien élu du Nord.

Aussi, dénonce-t-il les sanctions de l’international qui selon lui n’accoucheront aucun résultat. Le Haut Conseil de Transition (HCT) est également dans le viseur de Moïse Jean-Charles. “ Ce Haut Conseil de Transition (HCT), étant illégitime, n’apportera rien à la crise que connaît le pays. Au contraire, il sera l’instrument du Premier ministre Ariel Henry pour continuer à faire souffrir la population haïtienne “, argumente Moïse Jean Charles.

Wallace Ellie

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