Société

Le PM bahaméen Philip Brave Davis annonce la répression de l’immigration illégale haïtienne

Le premier ministre bahaméen Philip Brave Davis a annoncé le week-end écoulé que l’immigration illégale haïtienne va être réprimée. “Les Bahamas sont aux bahaméens et le cas d’Haïti est un fardeau pour mon pays”, a déclaré M. Davis.

 

Le premier ministre Philip Brave Davis a prononcé un discours, le week-end écoulé, pour parler d’une nouvelle politique de sécurité et de migration pour son pays, à la télévision d’état. Lors de cette allocution, M. Davis a déclaré que « Nous avons un plan complet pour perturber le flux de migrants vers nos îles et pour poursuivre activement l’identification et le rapatriement de ceux qui sont entrés illégalement dans notre nation ».

Le premier ministre bahaméen a annoncé le lancement de « Opération Secure ». Il s’agit une campagne de sécurité collaborative et agressive dirigée par la Royal Bahamas Police Force, la Force de défense et le ministère de l’Immigration pour poursuivre les migrants sans papiers et ceux qui les emploient.

Davis a déclaré que le « fardeau » de la migration haïtienne est la raison pour laquelle, en juin dernier, lors du Sommet des Amériques à Los Angeles, il a refusé de signer un document qui comprenait un engagement à prendre envers les réfugiés, même si 21 autres pays de l’hémisphère, y compris d’autres nations des Caraïbes comme la Barbade et la Jamaïque, l’ont signé.

L’année dernière, les Bahamas ont rapatrié un nombre record de 4 748 personnes. Déjà cette année, ils ont renvoyé 1 024 personnes, a déclaré lundi dernier le directeur de l’immigration Keith Bell au Parlement.

Selon Keith Bell, la répression ne s’adresse pas seulement aux ressortissants haïtiens. Les Bahamas, a-t-il dit, comptent actuellement 180 cubains et 97 haïtiens dans leurs principaux centres de détention pour immigrants, ainsi que 33 autres personnes de différentes nationalités.

Le programme Humanitarian parole de l’administration américaine n’a pas pu contraindre les migrants de prendre la mer. Ils sont des centaines à être arrêtés puis rapatriés chaque semaine.

 

JD

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