novembre 23, 2024
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Svante Pääbo, décroche le prix nobel de médecine 2022

Le prix Nobel de médecine et de physiologie a été attribué, ce lundi 3 octobre 2022, au Suédois Svante Pääbo, 67 ans, pour le séquençage du génome de l’homme de Néandertal et son rôle dans l’émergence de la paléogénomique.

 

 

 


« En révélant les différences génétiques qui distinguent tous les humains vivants des hominidés disparus, ses découvertes ont donné la base à l’exploration de ce qui fait de nous, humains, des êtres aussi uniques », a salué le jury.

 

 

 

 

Grâce au séquençage d’un os retrouvé en Sibérie en 2008, le scientifique a également permis de révéler l’existence d’un autre homininé distinct et inconnu jusqu’alors, l’homme de Denisova, qui vivait dans l’actuelle Russie et en Asie.

 

 

 

Le paléogénéticien Svante Pääbo en décrochant ce fameux prix,  succède aux Américains David Julius et Ardem Patapoutian qui avaient été récompensés en 2021 pour leur découverte sur les « récepteurs concernant la température et le toucher ».

 

 

 

L’homme de Néandertal a cohabité un temps avec l’homme moderne en Europe avant de disparaître totalement il y environ 30 000 ans.

 

 

 

Pääbo, natif de Stockholm, avait été considéré comme Nobélisable depuis longtemps mais avait disparu de la liste des favoris ces dernières années.

 

 

 

Le prix s’accompagne d’une récompense de 10 millions de couronnes (environ 920 000 euros), partagée entre les lauréats.

 

 

 

Nobel de Père en fils

 

Une rareté dans l’histoire des Nobel: le généticien suédois Svante Pääbo, lauréat de la plus prestigieuse des distinctions, pour ses travaux sur le séquençage de Néandertal, est lui-même le fils d’un prix Nobel de médecine, il y a tout juste 40 ans.

 

 

 

Un père qu’il ne voyait que de manière épisodique puisque le nouveau lauréat, né en avril 1955 à Stockholm, est l’enfant d’une relation extraconjugale du biochimiste suédois Sune Bergström (Nobel de physiologie et de médecine en 1982). Sa mère est une chimiste estonienne, Karin Pääbo.

 

 

 

Avec ce 113e Nobel de Médecine, ils sont désormais 226 individus à s’être vu décerner le prix « de physiologie ou de médecine » depuis sa création, dont 12 femmes. Aucune organisation n’a jamais été récompensée, ce qu’interdisent les règles de l’Institut Karolinska qui décerne le prix.

 

 

 

JB

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