Le gouvernement haïtien demande formellement une assistance militaire internationale

Alors que Haïti continue sa route effrénée vers le chaos, le gouvernement reconnait finalement n’avoir le controle de la situation qui ne fait qu’aller de mal en pis. Selon le journal américain Miami Herald, à l’issu d’un conseil des ministres, le gouvernement haïtien a fait une demande officielle d’une assistance militaire internationale, dans la soirée du jeudi 6 octobre 2022, par devant la communauté internationale en vue de rétablir la paix dans le pays et surtout plus urgemment faciliter la circulation des produits pétroliers au niveau du Terminal Varreux qui stocke environ 70% du pétrole du pays.

La nouvelle se confirme de plus en plus. Des bottes étrangères pourraient fouler une ènième fois, le sol haïtien. Et ceci, plus tôt que prévu. Si la semaine dernière, le gouvernement haïtien prétendait contrôler la situation, cette semaine les autorités étatiques décident finalement de jouer franc jeu.

Le gouvernement demande qu’une force armée étrangère lui vienne en aide pour faire face aux puissants gangs armés qui ne font qu’établir leur loi sur tout le territoire national depuis un certains temps années.

« Le Premier ministre Ariel Henry et son conseil des ministres ont accepté de faire la demande d’assistance militaire à la communauté internationale jeudi soir », ont confirmé plusieurs sources au quotidien Miami Herald. La demande écrite devrait être envoyée aux alliés d’Haïti ce vendredi. Le gouvernement ne précise pas d’où doivent venir les forces armées, seulement qu’une aide est nécessaire pour permettre à nouveau au carburant de circuler librement depuis le terminal Varreux et pour répondre à une épidémie mortelle de choléra.

Le congrès américain presse Biden à lâcher son poulain

L’international se montre de plus en plus préoccupé par la situation alarmante de crise sans précédant que connait haïti. Plusieurs congressmen américains appellent le président Joe Biden à se désolidariser d’Ariel Henry.

Les membres du Congrès exhortent l’administration américaine à soutenir l’Accord de Montana, pour diriger le pays dans une transition. Henry, ont-ils dit, n’a pas voulu s’engager « de manière significative » avec les représentants de l’accord.

JB