Coupe du monde 2022 : attention, Messi est en mission
Une troisième étoile pour l’Argentine, Messi y croit.
Un mois avant le début de la Coupe du monde, Lionel Messi a fait part de ses ambitions pour l’Albiceleste au Qatar. «Nous n’avons peur de personne», a prévenu le génie argentin, qui décidera de la suite de sa carrière après la compétition.
C’est malheureux, mais nous y sommes. À l’instar de Cristiano Ronaldo, avec qui il a dominé le football européen pendant plus d’une décennie par clubs interposés, Lionel Messi s’apprête à disputer la dernière Coupe du monde de sa carrière, à 35 ans.
Et l’attaquant du Paris Saint-Germain veut bien évidemment finir en beauté. En aura-t-il les moyens ? Oui, selon lui. «Nous n’avons peur de personne», a-t-il martelé lors d’une longue interview accordée au média argentin DirecTV.
Messi désigne ses favoris
La confiance est de retour. Car depuis la désillusion de 2014 (défaite en finale, ndlr) et l’échec cuisant de 2018 (élimination en huitièmes de finale), Messi a enfin remporté son premier véritable trophée avec l’Argentine l’an dernier en soulevant la Copa America, après avoir échoué à trois reprises en finale (2007, 2015, 2016). «Nous sommes dans un grand moment, avec un très bon groupe. Nous sommes prêts à affronter n’importe qui, mais nous restons calmes», a poursuivi «La Pulga».
«Les supporters sont très confiants, mais pour gagner une Coupe du monde, il faut réunir beaucoup de choses. Il y a beaucoup d’équipes qui veulent la même chose que nous et si nous ne sommes pas bons, il y en a beaucoup qui seront meilleures», a ajouté Messi, qui désigne justement le Brésil et la France comme les grands favoris à la victoire finale. Mais quels éléments faut-il justement réunir pour ajouter une troisième étoile sur le maillot blanc et bleu ciel ?
Messi voit un peuple argentin enfin «uni». Mais de l’expérience avant tout.
Positive comme négative. Et de ce côté-là, Messi est servi : «Ça fait mal de perdre, à l’instar de ces trois finales de Copa America avant de finalement la remporter. C’était injuste pour le groupe», a estimé le septuple Ballon d’Or. Une cohésion d’équipe est également nécessaire, et la dernière Copa America a montré que l’Argentine n’avait rien à envier aux autres nations sur ce point. Peut-on en dire autant concernant la cohésion nationale, dans un pays où Messi n’a jamais réussi à remplacer Diego Maradona dans le coeur du peuple ?
«Maintenant, je vois que le peuple est uni, a répondu l’ancienne légende du Barça. Les gens ont toujours montré leur affection pour moi. Toute une génération a grandi avec moi». Et elle espère désormais soulever avec lui le plus prestigieux des trophées… Tous les éléments semblent donc réunis pour que Messi puisse réussir sa mission et remettre l’Argentine sur le toit du football mondial.