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Suisse : Des scientifiques se préparent à l’espionnage chinois

(Berne) Plusieurs grandes écoles suisses ont mis fin à des coopérations avec la Chine et vont jusqu’à refuser d’engager certains scientifiques chinois. C’est ce qu’a révélé dimanche 25 décembre, la NZZ am Sonntag. Elles soupçonnent un espionnage des connaissances.

 

Pour éviter toutes conséquences néfastes d’un espionnage des connaissances par la Chine, les hautes écoles suisses ont renforcé leur collaboration avec le service de renseignement de la Confédération (SRC). Le Fonds national suisse a de son côté déjà interrompu les programmes de promotion de la recherche avec la Chine.

Il n’est pas question ici d’espions infiltrés mais bien d’espionnage en toute légalité. Il s’agit de chercheuses et chercheurs chinois qui font remonter les informations du monde scientifique occidental à Pékin.

« La Chine a deux stratégies ».Dans le domaine des sciences humaines et sociales, c’est de contribuer à développer un narratif qui soit prochinois. Et dans le domaine de l’ingénierie, c’est beaucoup plus basé sur la captation du savoir afin de le transférer en Chine » ont alerté les responsables.

Les candidatures des scientifiques chinois sont de plus en plus refusées.

Plusieurs universités disent par ailleurs se montrer très prudentes dans l’engagement de scientifiques et de doctorants chinois, dont les candidatures seraient de plus en plus refusées selon plusieurs sources concordantes. Certains établissements, comme l’Université de Zurich, vont jusqu’à échanger régulièrement avec le Service de renseignement de la Confédération en cas de soupçon d’espionnage.

Faut-il souligner que, le Fonds national suisse de la recherche scientifique avait fait de cette question le thème de sa rencontre du début du mois de décembre. Le FNS avait également mis sur pause ses programmes d’encouragement de recherche avec Pékin.


RPBS

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