Quand Ariel Henry approuve la déportation massive de milliers de migrants haïtiens pour s’accrocher au pouvoir
“Sous pression, le Premier Ministre Ariel Henry avait accepté la déportation en masse des migrants haïtiens qui avaient fait escale sous le Pont Del Rio, au Texas au mois de septembre 2021”, C’est du moins ce qu’a révélé Daniel Foote, ancien envoyé spécial des États-Unis en Haïti.
Dans un article publié le mercredi 14 Septembre 2022 dans le journal “New York Post”, le diplomate a affirmé que “la démocratie haïtienne a été sacrifiée sur l’autel de l’expulsion de ces migrants”.
Il s’agit en effet pour M. Foot d’un sacrifice effectué par le premier ministre haïtien, en échange du support de l’administration américaine.
Après ces séries de dénonciation et d’accusation à l’égard des Etats-Unis, Daniel Foote a fait de nouvelles révélations. Cette fois-ci, le diplomate américain évoque un “deal” entre la Maison Blanche et Ariel Henry qu’il qualifie d’attentatoire.
Dans cette entrevue exclusive accordée au quotidien américain New York Post, Daniel Foote a précisé que “l’administration Biden a abîmé totalement les plans d’Haïti pour des élections libres et a soutenu un dictateur de facto en échange de sa volonté d’accepter les déportations ».
L’ancien envoyé spécial américain en Haïti nommé par Biden a révélé par ailleurs, que l’administration a soutenu le Dr. Ariel Henry qui a accédé au pouvoir en tant que premier ministre et président par intérim après l’assassinat crapuleux du président Jovenel Moïse, simplement, parce qu’il était prêt à accepter les migrants haïtiens qui se sont hâtés à la frontière américaine. Et c’est à partir de ce ralliement qu’ont démarré officiellement les vagues de déportation.
Une crise migratoire qui a saccagé et terrifié l’administration Biden, a ajouté M Foot. Les conseillers de la Maison Blanche ont, à l’unanimité, pensé que la crise du campement texan, pourrait avoir de graves conséquences pour les perspectives démocrates à l’occasion des élections de mi-mandat de 2022, a révélé le New York Post.
CJC