décembre 3, 2024
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Vers la transformation des terrains de golf, le Grand Montréal réclame 100 millions de dollars à Québec

La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) réclame 100 millions de dollars sur cinq ans à Québec, afin d’aider les municipalités à acquérir neuf terrains de golf qui ont récemment été protégés du développement immobilier, deux jours après l’élection d’un second mandat pour le gouvernement François Legault majoritaire.

 

 

 


« Les récentes études et la multiplication d’évènements météo extrêmes comme l’épisode de pluie diluvienne du 13 septembre démontrent l’urgence d’agir et d’augmenter la superficie de milieux naturels et d’espaces verts. Plusieurs municipalités souhaitent agir en ce sens, mais elles font face à des obstacles majeurs et manquent d’outils », a déploré, mercredi 5 octobre, la mairesse Valérie Plante, qui est aussi présidente de la CMM.

 

 

 

Elle soutient que le nouveau gouvernement Legault, qui n’a toujours que deux élus sur l’île de Montréal, « doit vite mettre en place diverses mesures pour les soutenir et favoriser la réalisation de projets de protection et de mise en valeur », afin « d’augmenter la résilience » de toute la région.

 

 

 

À la mi-juin, Québec avait officiellement approuvé l’adoption du règlement de contrôle intérimaire (RCI) de la CMM, et avait du même coup restreint le développement immobilier sur près de 12 400 hectares supplémentaires de milieux naturels, dont six terrains de golf « nécessitant une attention prioritaire ». À la fin du mois de septembre, trois autres terrains ont été ajoutés à ce sommaire, pour un total de neuf.

 

 

 

Les clubs de golf de Belœil, de Candiac, de Chambly, de Mascouche, de Rosemère et de Terrebonne sont protégés sous le règlement de contrôle, tout comme le club de golf de Boucherville, le Golf Dorval et le Golf Sainte-Rose, à Laval.

 

 

 

La CMM réclame aussi une autre enveloppe de 100 millions de dollars pour créer un « réseau de parcs métropolitains », et l’intégrer à son réseau de Trame verte et bleue. Cette seconde somme servirait à financer la poursuite des travaux au Parc du Domaine-Seigneurial-de-Mascouche et l’aménagement de la Promenade fluviale du Grand Montréal, sur la digue de la Voie maritime du Saint-Laurent.

 

 

 

Sans surprise, l’organisme demande aussi que Québec aille de l’avant avec une réforme de la Loi sur l’expropriation, afin que l’indemnité soit calculée sur la base de la juste valeur marchande lors de l’acquisition de milieux naturels par expropriation.

 

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