Les chefs des partis courtisent les municipalités du Québec
Présents au Sommet de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), les cinq chefs des principaux partis ont tous milité pour plus d’indépendance fiscale des villes et leur nécessaire adaptation aux changements climatiques. Mais leurs priorités divergent sur la façon de répondre à ces défis.
Le Parti québécois (PQ), Québec solidaire (QS) et le Parti conservateur du Québec (PCQ) misent sur le transport en commun. Le Parti libéral du Québec (PLQ) insiste sur l’importance d’établir un réel partenariat avec les villes tandis que la Coalition avenir Québec se montre moins fermée vis-à-vis de la proposition de Pacte vert de l’UMQ.
François Legault du PQ à déclaré qu’il est moins catégorique que ce qui a été écrit par les journalistes, tandis que Mardi, il avait fermé la porte à l’idée de l’UMQ qui demande 2 milliards de dollars par année sur 5 ans, afin de répondre dès maintenant à l’urgence climatique.
Le co-porte-parole de QS, Gabriel Nadeau Dubois, a martelé que le 3 octobre, c’est l’élection de la dernière chance pour répondre au défi climatique. Le transport collectif, c’est l’investissement le plus important que l’on peut faire pour l’avenir du Québec, a-t-il dit. Son parti diminuer de 12,7 milliards de dollards, le prix des billets et nationaliser une partie du transport interurbain en investissant dans plusieurs lignes d’autobus et de train.
Le Parti québécois promet de doubler les investissements en transport en commun sur 10 ans pour un total de 30 milliards $. Cela correspond à des enveloppes allant de 300 millions $ à 1 milliard $ de plus pour les 30 villes les plus importantes du Québec, afin que ces dernières bonifient leur offre de transport collectif. Pour réduire nos émissions de gaz à effet de serres, nous devons d’abord nous ataquer au secteur des transports, a déclaré Paul St-Pierre Plamondon, chef du PQ.
Quant à la cheffe du PLQ, Dominique Anglade qui a été chaudement acclamée par les membres de l’UMQ, elle a fait savoir qu’on ne peut plus pelleter des choses dans la cour des municipalités sans leur donner les moyens.
Elle a été ovationnée quand elle a déclaré que les villes ne devraient pas se voir obligées de céder au gouvernement du Québec des terrains pour qu’il puisse y construire des écoles.
QA