Sanctionné par le Canada, Jocelerme Privert dénonce des allégations « mensongères »
L’ancien Président provisoire Jocelerme Privert a dénoncé ce vendredi, dans une lettre adressée à ses amis et collaborateurs, des allégations mensongères suites aux sanctions prises par le Canada contre sa personne. L’ancien chef d’état a.i indique que ces sanctions ne lui feront pas reculer dans sa quête de voir une Haïti transformée.
Il n’a pas encore fait d’adresse publique ni sorti de communiqués officiels. Dans un forum WhatsApp, Jocelerme Privert a voulu clarifier les faits et dénoncé l’association de son nom à des activités criminelles à travers un texte avec en-tête. « A mes chers compatriotes, collaborateurs et amis. », écrit-il.
« J’ai bien compris votre colère et déception suite aux allégations mensongères du Canada contre ma personnalité et mon intégrité. J’ai été étonné de voir mon nom figuré sur la liste des personnes indexées par le Canada pour des liens présumés avec les gangs armés qui sèment le deuil et la terreur dans notre pays », écrit Privert dans ce texte.
Estimant que les réactions de ses proches, dans ce forum, sont légitimes, l’ancien Président du Sénat croit que l’association « malicieuse » de son nom à des activités criminelles est révoltante et indignante. « Je vous remercie de me les exprimer et de les partager dans tous les espaces publics », dit-il.
Par ailleurs, le lavalassien promet que ces allégations ne vont pas tuer l’amour qu’il porte à Haïti. « Ce n’est pas, non plus, ce qui devrait nous ralentir dans notre combat quotidien pour une Haïti Transformée », souligne-t-il. Cependant, il met quiconque en défi de lui reprocher et de prouver qu’il s’est versé dans une forme de collusion avec les gangs qui appauvrissent des familles, violent et tuent en toute impunité à longueur de journée. « Ma vie, ma réputation, je les ai construites au prix fort et de grands sacrifices », conclut-il.
Jocelerme Privert a été sanctionné en compagnie de l’avocat Salim Succar, homme de loi proche de l’ancien Président Michel Joseph Martelly et l’ancien premier ministre Laurent Lamothe.
JD