Les cadavres des policiers tués à Liancourt jetés dans une «fosse», malgré l’opération Tornade 1

(Port-au-Prince)- Intervenant, mardi 8 février 2023, à l’émission Panel Magik, le vice-délégué de la commune de Saint-Marc Walter Montas a indiqué que la Police Nationale d’Haïti n’a pas pu récupérer les cadavres des 6 policiers tués le 25 janvier dernier. D’après le responsable, les corps sans vie de ces policiers ont été souillés et jetés dans une fosse commune.

C’est une révélation choc dans le dossier des policiers tués à Liancourt le 25 janvier dernier. Sans langue de bois, le vice-délégué de Saint-Marc Walter Montas, a révélé que les cadavres des policiers ont été gâtés et que des chiens ont dévoré leurs corps.

« La PNH n’est pas arrivée à récupérer les cadavres des policiers. Les informations font croire que les bandits ont construit une fosse pour jeter les cadavres. D’autres informations font croire que la majorité des cadavres ont été dévorées par les chiens », a déclaré le vice-délégué de la commune de Saint-Marc.

Cette situation qui a écœuré plus d’un, a poussé les policiers du sous-commissariat de Saint Marc à abandonner leurs postes de travail. Une démarche qui a embrasé tout le département de l’Artibonite, où les policiers sont très peu remarqués. « Le sous-commissariat de Liancourt  n’était pas préparé à cette situation de grand banditisme. Les policiers ont plié bagages et abandonné le sous commissariat », a-t-il souligné.

Ces derniers jours, la région métropolitaine et certaines villes de province font face à un regain des activités de violence dans les quartiers. À Liancourt, au moins une personne a été tuée, selon les informations. A Pétion-Ville, au moins une personne a succombé sous les balles assassines des bandits armés.

Entre-temps, le journaliste de la radio Vision 2000 Jean Tony Lorthé et le Directeur Général du Centre National des Equipements (CNE) Kineton Louis, sont encore entre les mains des ravisseurs. Des rançons allant de 200 milles à 500 milles dollars américains sont réclamées par les malfrats.

JD