Haiti-Crise : Joseph Lambert en mode « gwo van,Ti lapli »
De même que les nombreux mouvements de protestation de la population par rapport à la revue à la hausse par le gouvernement en place, des produits pétroliers n’ont pas pu ébranler le premier ministre Ariel Henry, le discours empreint de menace du président du tiers du sénat a pratiquement eu le même effet.
Dans une adresse à la nation le 17 septembre dernier, Joseph Lambert a en effet posé un ultimatum aux acteurs politiques, constituant à procéder dans les prochaines 48 Heures, à la formation d’un Haut Conseil de Transition et au renforcement du pouvoir judiciaire au cas où aucun consensus ne se trouverait à la crise actuelle.
L’échéance de cet ultimatum étant survenue hier lundi, plusieurs sont curieux de savoir ce qu’il adviendra par la suite, d’autant plus que le président de la chambre haute est soupçonné d’être l’une des cartes de diversion utilisée par le chef du gouvernement dans le but de piétiner le mouvement populaire, si l’on se fie aux accusations de certains.
Sachant que les quelques revendications de la population, dont la plus importante, le statu quo des prix à la pompe, n’ont pas eu de satisfaction et qu’aucun plan de sortie de crise n’a été soumis et accepté par les acteurs concernés, on serait tenté de croire que l’animal politique commence sérieusement à perdre du poils.
WMP