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Les dominicains protestent contre l’inaction de l’internationale face à la crise en Haïti.

Des milliers de dominicains ont marché, samedi 6 août 2022, du parque Colón à l’Autel de la Patrie à Santo Domingo, répondant à l’appel lancé par l’ Institut Duartiano pour exiger la Communauté internationale à agir en vue de trouver une solution à la crise actuelle en Haïti.

 

Cette marche patriotique organisée par l’Institut Duartiano à Santo domingo, en République Dominicaine, a été l’occasion pour les dominicains de faire ressortir leur préoccupation par rapport à la crise multidimensionnelle et la violence des gangs qui poussent des milliers d’haïtiens à traverser de l’autre côté de l’île.

Criant à l’unisson le slogan « Les Dominicains sont courageux » et avec des pancartes indiquant « ONU, résolvez votre gâchis en Haïti  » ou « La nationalité dominicaine n’est pas donnée », les participants à la  » Marche patriotique   » ont agité le drapeau tricolore lors de la tournée de la rue El Conde, dans la Zone Coloniale.

 

Selon Wilson Gómez Ramírez , président de l’Institut Duartian , « cette rencontre patriotique du samedi doit être considérée comme le début d’un grand mouvement de défense de l’identité dominicaine, de résistance active, ordonnée, légitime et légale.

« Haïti est douloureusement devenu un État défaillant, effondré, désorganisé, et surtout, le plus triste et le plus injuste, abandonné par la Communauté Internationale, notamment par l’Organisation des Nations Unies (ONU) et l’Organisation des États Américains (OEA) ainsi que par les États-Unis, la France et le  Canada », a déclaré Wilson dans son discours d’ouverture.

Gómez Ramírez a invité la communauté internationale à assumer dans l’urgence, la reconstruction d’Haïti.

 

Considéré comme un groupe de la droite dominicaine, l’Institut Duartiano a profité de cette marche pour formuler certaines recommandations à la communauté internationale, dont la construction illico presto du mur frontalier initié par l’administration actuelle, l’application rigoureusement du code du travail qui établit un minimum de 80% de main-d’œuvre dominicaine dans les activités économiques du pays, le respect des réglementations en matière d’immigration et le rapatriement soutenu de tous les étrangers en situation migratoire illégale ou irrégulière.

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