Les violons ne s’accordent pas au niveau du gouvernement sur le cas du Tribunal de Première Instance de Port-au-prince.
Lors de la cérémomie d’hommage au feu Président Jovenel Moïse au Champs-de-mars, le premier ministre Ariel Henry s’est exprimé sur la situation dans laquelle se trouve le palais de justice actuellement.
Intérrogé sur les motivations du gouvernement pour reprendre le contrôle du Tribunal de Première Instance de Port-au-prince entre les mains des bandits de village de Dieu, Ariel Henry a rejetté d’un revers de main cette information en faisant croire que les locaux du parquet ne sont pas occupés par des gangs armés. Le numéro un de la primature a, au passage, qualifié de diffamation la question posée par le journaliste.
La veille, le Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique, Me Berto Dorcé, a déploré le fait que le Palais de Justice était mal placé au boulevard Harry Truman. Le gouvernement peine, encore, a reloger les bureaux du doyen du Tribunal civil de Port-au-Prince (président du tribunal), ceux de vingt-huit juges d’instruction, de dix-huit substituts du commissaire du gouvernement, des greffes, entre autres.
Entretemps, les acteurs du système judiciaire continuent d’exprimer leurs inquiétudes face à cette situation. l’Association nationale des magistrats haïtiens (ANAMAH), s’est dit toujours être inquiète du fait que le tribunal de première instance de Port-au-Prince ait été prise d’assaut et occupé par des bandits.
QAS