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Les États-Unis déclarent une urgence sanitaire nationale à cause de la variole du Singe.

Le gouvernement des États-Unis a déclaré ce jeudi, 4 août 2022, une urgence sanitaire nationale en raison de l’épidémie de la variole du singe (monkeypox), qui a déjà causé des milliers d’infections, bien que, pour le moment aucun décès n’a été enregistré.

 

« Nous sommes prêts à faire passer notre réponse au niveau supérieur « , a expliqué le secrétaire américain à la Santé Xavier Becerra lors d’une conférence de presse. Cette décision permettra aux agences nationales d’accéder à des fonds d’urgence et facilitera la gestion des vaccins et des traitements contre la maladie.

« Nous encourageons tous les Américains à prendre le monkeypox très au sérieux et à prendre la responsabilité de nous aider à faire face à ce virus », a ajouté le secrétaire à la Santé.

 

Plus tôt cette semaine, la Maison Blanche a annoncé la création d’un groupe d’intervention pour faire face à la propagation de la maladie, après avoir été critiquée pour sa lenteur à acheter des vaccins et des traitements.

La semaine dernière, les autorités sanitaires ont annoncé que plus d’un million de vaccins contre la maladie seraient mis à la disposition des États dans les prochains jours, dont 600 000 ont déjà été livrés, a annoncé Becerra.

 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déjà déclaré une urgence sanitaire internationale en raison de l’épidémie il y a deux semaines, après que plus de 16 000 cas ont été détectés dans 75 pays, dont majoritairement des européens et plusieurs décès notamment dans les pays africains.

 

À ce jour, la grande majorité des cas détectés aux États-Unis, ainsi que dans d’autres pays, surviennent chez des hommes ayant eu des rapports sexuels avec des hommes, bien que la maladie puisse être transmise à n’importe qui.

 

Les autorités sanitaires américaines ont averti qu’il est probable que les infections à monkeypox augmenteront dans les prochains jours, il est donc important que les gens soient avertis et que les centres de santé sachent qu’ils disposent de réserves suffisantes, à la fois de vaccins et de traitements, pour contenir l’épidémie.

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