Sécurité

Haïti-sécurité: Le Premier Ministre Ariel Henry sort de son mutisme et renouvelle son soutient à la PNH.

Entre la violence des gangs qui tue et sème la terreur dans plusieurs quartiers de la capitale et le kidnapping qui n’épargne personne, Ariel Henry se souvient encore de ceux qu’il dirige et qui sont à la merci des bandits armés.

 

Dans une courte vidéo mise en ligne à travers le compte officiel facebook de la Primature de la République, le chef du gouvernement Ariel Henry a dit reconnaître que le souci majeur de la population est le rétablissement d’un climat sécuritaire dans le pays.

“Je sais que le souci majeur de nos compatriotes c’est le rétablissement d’un climat sécuritaire. Mon gouvernement y travaille sans relâche”, a-t-il lancé, en créant une maille de plus dans sa longue chaîne de promesses interminables.

Le premier ministre a dit miser sur les forces de l’ordre pour contrer l’action des bandits bien armés. “Avec l’aide de la Police Nationale d’Haïti, nous avons commencé à obtenir quelques résultats et à contenir les actions des gangs. Je veux ici réitérer mes félicitations à nos policiers qui se donnent sans compter et prennent tous les risques pour nous protéger et nous servir.  Ils ont besoin du soutien moral et de l’encouragement de toute la population. Nous remercions tous ceux qui leur apportent un encadrement logistique”, a-t-il conclu dans la vidéo.

Cependant, les matériels commandés par l’état haïtien afin de mieux équiper la Police Nationale d’Haïti (PNH) dans sa mission de protéger et servir, tardent encore à arriver.

L’ambassadeur du Canada accrédité en Haïti, Sébastien a démenti, ce mardi 25 Juillet, les rumeurs laissant croire que son pays a demandé plus ou bloqué le contrat pour l’acquisition de véhicules blindés de transport de troupe du gouvernement haïtien auprès d’une entreprise canadienne. Le diplomate a expliqué que ce qui est demandé au gouvernement haïtien est ce qui est demandé à n’importe quel gouvernement qui veut importer n’importe quel matériel.

« C’est un processus assez précis, assez détaillé qu’on doit suivre à la lettre. Au Canada on doit s’assurer que tout ce qu’on exporte à l’étranger comme matériel militaire et/ou policier est bien utilisé. Ce n’est rien de plus ni rien de moins », a fait savoir Sébastien Carrière.

L’ambasadeur a rassuré que le processus suit son cours; “ce n’est ni plus rapide ni plus lent que d’habitude”, a-t-il dit.

 

 

 

 

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